Flamme olympique à Paris

Et qui c'est qui va encore paraître ridicule aux yeux du monde entier ?

P.S. : n'hésitez pas à mettre ici les vidéos, vos commentaires, les articles de presse,...

Vers 12h30 à la Tour Eiffel, Stéphane Diagana a donné le départ du parcours de la torche olympique à travers Paris. Le tout encadré par un impressionnant dispositif policier. (Photo Reuters)





Entourée par une escorte policière impressionnante, la flamme olympique a rencontré de nombreuses difficultés pour traverser Paris, avec notamment des échauffourées entre policiers et manifestants pro-tibétains. Au milieu de la journée, la torche a été stoppée, puis éteinte. Une cérémonie devant l'Hôtel de ville a été annulée, tout comme les derniers relais vers Charléty. Revivez les moments forts de la journée en images.

Malgré un déploiement policier massif, Reporters sans frontières mobilise largement en faveur des droits de l’homme en Chine lors du passage de la flamme à Paris


Reporters sans frontières se félicite de la mobilisation en faveur des droits de l’homme et de la liberté d’expression en Chine, qui s’est largement manifestée à l’occasion du passage de la flamme olympique à Paris, le 7 avril 2008. L’organisation a réussi à déployer des drapeaux géants de la campagne Pékin 2008 sur la Tour Eiffel, sur l’avenue Marceau, sur les Champs-Elysées, sur le Pont des arts et sur le quai Malaquais, sur la façade de Notre-Dame et tout près du stade Charléty, siège du Comité national olympique et sportif français (CNOSF).

« Le soutien du public parisien ne nous a jamais fait défaut au cours de cette journée et nous tenons à remercier toutes les personnes qui se sont retrouvées autour de nos mots d’ordre en faveur des droits de l’homme et de la liberté d’expression en Chine. Cette mobilisation n’avait rien d’évident, compte tenu du dispositif policier exorbitant mis en place pour sécuriser le trajet de la flamme et des consignes d’extrême fermeté données aux forces de l’ordre. Les autorités chinoises ne peuvent plus mépriser les appels à la libération des prisonniers politiques et à un dialogue sur le Tibet. Il revient également aux chefs d’Etat et de gouvernement de tenir compte de cette mobilisation, en boycottant la cérémonie d’ouverture des Jeux, le 8 août », a déclaré Reporters sans frontières.

La flamme olympique a débuté son parcours sous très haute surveillance aux alentours de 12 h 30 dans la Tour Eiffel. D’emblée, des milliers de sympathisants de Reporters sans frontières et de la cause tibétaine étaient rassemblés le long du trajet, tandis que trois alpinistes ont déployé un drapeau aux couleurs de la campagne Pékin 2008 sur l’un des piliers de la Tour Eiffel. Les militants ont été violemment interpellés. Les trois alpinistes de la Tour Eiffel ont été délogés par les pompiers et le drapeau, retiré du pilier. Ils ont été libérés après deux heures.

A de multiples reprises, les policiers, très tendus, ont confisqué les fanions, les banderoles de Reporters sans frontières et les exemplaires du quotidien Libération qui avait titré en une : « Libérez les JO », avec en illustration, les cinq menottes disposées en anneaux olympiques. Ces scènes ont notamment eu lieu aux abords du siège de France Télévisions.

Peu avant, des militants de la cause tibétaine ont réussi à éteindre la torche, obligeant les organisateurs à la transférer dans un bus.

Un autre drapeau de Reporters sans frontières a été déployé au troisième étage d’un immeuble de l’avenue des Champs-Elysées où la flamme a été huée par une foule importante. Une banderole a également été accrochée à un immeuble de l’avenue Marceau. A l’hôtel de ville, les opposants au régime chinois ont dépassé en nombre les supporters des Jeux olympiques.

Quatre militants de Reporters sans frontières, dont le secrétaire général Robert Ménard, ont déployé une banderole de 8mx8m sur la façade de Notre Dame à Paris. Des manifestants étaient réunis sur le parvis et scandaient « Liberté en Chine, liberté au Tibet ».

Des voix se sont également fait entendre au sein de la classe politique. Le député Bruno Leroux a expliqué au nom du Parti socialiste que toutes les protestations non-violentes seraient les bienvenues. La chef de file du Mouvement démocrate (Modem) à Paris, Marielle de Sarnez, qui participait à aux manifestations, a appelé le gouvernement a avoir une position tranchée sur la question des droits de l’homme. Cinq personnes, dont Mireille Ferri, vice-présidente du conseil régional d’Ile-de-France, et l’élu Vert Sylvain Carel ont été interpellés par la police au cours de multiples incidents qui ont débuté avant même le départ de la flamme. Une quarantaine de députés issus de tous les groupes politiques ont manifesté devant l’Assemblée nationale pour le respect des droits de l’homme au Tibet. Les forces de l’ordre ont, là encore, confisqué les fanions de la campagne Pékin 2008 et les drapeaux tibétains arborés par quelques personnes venues se joindre aux élus.

La flamme n’a plus quitté son bus de l’Assemblée nationale au stade Charléty, où s’est clôt son parcours. Le symbole olympique est entré dans le stade sous les huées. Les forces de l’ordre ont à nouveau confisqué les fanions de Reporters sans frontières et les drapeaux tibétains, ne tolérant que les drapeaux chinois ou les effigies de la compétition (sponsors, logos des Jeux) sur la voie publique. Les opposants au régime chinois qui refusaient de rendre leurs emblèmes ont été immobilisés et menottés.


Reporters sans frontières défend les journalistes emprisonnés et la liberté de la presse dans le monde. L'organisation compte neuf sections nationales (Allemagne, Autriche, Belgique, Canada, Espagne, France, Italie, Suède et Suisse), des représentations à Bangkok, Londres, New York, Tokyo et Washington, et plus de 120 correspondants dans le monde.

© Reporters sans frontières 2008

Voilà un petit résumé de ce qui c'est passé minutes par minutes...

18h10: Selon l'AFP, des échauffourées ont éclaté entre des militants Pro-Tibétains et pro-Chinois, à proximité du Stade Charléty. Les deux camps ont échangé des slogans antagonistes, avant le déclenchement de la bagarre. Les forces de l'ordre ont du intervenir. Au total, vingt personnes auront été interpellées dans la journée, selon le Parquet de Paris. Une seule a été placée en garde à vue.

18h: La cérémonie s'est achevée avec l'exctinction de la vasque allumée quelques minutes plus tôt par l'ancienne nageuse Christine Caron. La flamme olympique, conservée dans sa lanterne de sécurité, a ensuite quitté les lieux à bord d'une voiture banalisée.

17h30: la flamme olympique est arrivée à bord d'un bus au siège du Comité national olympique et sportif français, au stade Charléty, son terminus. La flamme contenue dans une lanterne a été descendue du bus pour rallumer la torche, confiée à un relayeur. Christine Caron a allumée une vasque.

17h04: une quarantaine de députés de tous les groupes politiques manifeste devant l'Assemblée nationale. Ceints de leurs écharpes tricolores, ils scandent "Liberté pour le Tibet" et entonnent la Marseillaise.

16h53: les derniers relais de la flamme olympique dans les rues de Paris sont supprimés. La flamme va gagner le stade Charléty en bus, directement depuis l'Assemblée nationale.

16h45: une banderole portant l'inscription "Respect des droits de l'homme en Chine" avec à côté un drapeau du Tibet est accrochée à proximité des marches de l'Assemblée nationale.

16h35: les députés interrompent leurs travaux, certains élus souhaitant manifester en faveur des droits de l'homme au Tibet.

16h30: sur décision des organisateurs, l'itinéraire de la flamme est modifié.

16h20 : le maire de Paris, Bertrand Delanoë, déclare à la presse que la cérémonie qui devait avoir lieu à l'Hôtel de Ville pour le passage de la flamme olympique a été annulée, à la demande des officiels chinois.

16h00: le cortège dépasse la place de la Concorde et se dirige vers l'Hôtel de Ville.

15h40: un drapeau noir de l'organisation Reporters sans frontières (RSF), sur lequel des menottes représentent les anneaux olympiques, est déployé au troisième étage d'un immeuble des Champs-Elysées.

OLIVIER LABAN-MATTEI/AFP



L'action de RSF sur la Tour Eiffel.

15h00: le convoi accuse une heure de retard. Les autorités ont choisi de remonter la flamme dans le bus.

14h30: les militants de Reporters sans frontières (RSF) ont déployé sur la Tour Eiffel un drapeau noir sur lequel des menottes représentent les anneaux olympiques et se sont enchaînés. Les pompiers ont réussi à les déloger.

14h23: une demi-douzaine de personnes ont tenté peu après 14h d'éteindre la flamme olympique sur la Rive droite, au niveau du quai Saint-Exupéry. Elles ont été interceptées par la police.

14h03: "un membre des services secrets chinois éteint la flamme de David Douillet avant qu'il ne la transmette à Teddy Riner. Les deux relayeurs se retrouvent avec des torches sans flamme", raconte 20 Minutes.

13h30: sous la pression des manifestants, la torche portée par le tennisman Arnaud Di Pasquale est éteinte et mise en sécurité à bord d'un autobus. La préfecture de police évoque, elle, "un problème technique sur le porte-flamme".

Joël Saget/AFP



La flamme éteinte.

13h20: un sitting d'une quarantaine de pro-Tibétains est évacué par des CRS près de la station de métro Javel. Des étudiants chinois qui chantent l'hymne national accompagnent la flamme en courant.

13h16: Mireille Ferri, vice-présidente Verte du conseil régional d’Ile-de-France, est interpellée alors qu'elle se dirige vers le Champ-de-Mars munie d'un extincteur pour manifester sur le passage de la flamme olympique.

13h01: au cri de "Liberté pour le Tibet, troupes chinoises hors du Tibet. Liberté pour les Chinois. Boycott des jeux Olympiques", Sylvain Garrel, élu écologiste dans le XVIIIe arrondissement, a tenté de s'approcher de la flamme. Il a été écarté par les autorités.

12h49: la porteuse de la flamme est montée dans un bus. Le convoi n'avance plus.

12h48: une relayeuse en fauteuil roulant est bousculée par quatre ou cinq hommes avec un drapeau tibétain autour de Bir hakeim. Les manifestants ont manqué éteindre la flamme mais le cortège a pu repartir.

12h30: Stéphane Diagana commence à descendre les escaliers de la Tour Eiffel avec la flamme. Un manifestant pro-Tibet qui tentait de s'en approcher est interpellé par des CRS.

12h00: la flamme est arrivée à la Tour Eiffel sous une très impressionnante escorte.

11h07: sur le parvis du Trocadéro, des manifestants pro-Tibet invectivent un homme brandissant le drapeau chinois. Des policiers en civil s'interposent.

Flamme olympique: San Francisco prend le relais de Paris
Source [LEXPRESS.fr]

Trois personnes ont accroché lundi 7 avril une banderole pour la liberté au Tibet sur le célèbre Golden Gate Bridge, avant d'être arrêtées. La flamme olympique doit arriver mercredi en Californie.

Trois défenseurs des droits de l'homme au Tibet ont grimpé aux câbles du célèbre Golden Gate Bridge de San Francisco lundi et y ont accroché des banderoles pour protester contre l'arrivée de la flamme olympique dans la ville mercredi.

"C'est une manifestation mondiale non-violente", a déclaré l'un d'entre eux, Laurel Sutherlin, 31 ans, à la radio KCBS par téléphone portable alors qu'il était suspendu au pont. "Malheureusement, dans un mouvement non-violent c'est le seul moyen que nous avons de nous exprimer."

Munis de casques et de gants de sécurité, Sutherlin et deux autres protestataires ont fixé les banderoles entre trois câbles rouges parallèles au terme de leur exercice d'ascensionnistes.

Un tiers de la population est asiatique
Ils sont restés accrochés à ces câbles pendant plus de trois heures avant que des employés chargés de la maintenance du pont ne décrochent les banderoles et que les manifestants ne redescendent. Les autorités ont rapidement arrêté Sutherlin, Duane Martinez et Hannah Strange.

Mary Ziegenbein, responsable de la police des Autoroutes de Californie, a dit que ces militants et quatre autres qui les ont aidés à mener leur action seraient inculpés de complot en vue de commettre un délit.

"Un Monde, Un Rêve: Liberté pour le Tibet", lisait-on sur l'une des deux banderoles dénonçant la récente répression chinoise au Tibet. Un autre panneau proclamait "Tibet Libre 08". Plusieurs drapeaux tibétains flottaient au vent.

"Ils font ça sur tous les lieux en vue dans les villes qui reçoivent la flamme olympique", a déclaré Tenzing Dasang, membre du groupe Etudiants pour un Tibet libre qui a dit avoir préparé cette initiative.

Des véhicules de police à gyrophares stationnaient à proximité, mais la circulation continuait avec lenteur sur le pont qui relie San Francisco au comté de Marin, ont indiqué les garde-côtes.

"Ils ont vraiment fait vite", a dit Herb Zacks, artisan de 36 ans qui se rendait à San Francisco par le pont lorsque les trois militants ont commencé à grimper."

"Je crois que ce n'est qu'un avant-goût. Il va y en avoir beaucoup plus que ce à quoi s'attend la ville."

San Francisco, dont près du tiers de la population est d'origine asiatique, est la seule ville américaine qui doit accueillir la flamme olympique cette année. Une série de manifestations y sont attendues dans les prochains jours.

A Paris, le voyage de la flamme a sombré dans le chaos lundi sous la pression de manifestants qui avaient entrepris de la bloquer. La torche a effectué une grande partie du trajet en autocar et a été éteinte à deux reprises. La veille, son parcours avait déjà été perturbé à Londres.

Petite vidéo pour vous montrer quenotre maire Jean-Christophe Lagarde prendses respnsabilitées.
(à la minute et 06 secondes il estla deuxieme ou troisieme personne en partant de la gauche)

LAISSER LES TIBETAINS TRANQUILLE...

Puis afin que vous sachiez pourquoi les tibétains en on marre voilà 2 ptites vidéos qui vous résume tous ça.
Les 2 premieres videos vous montre l'emprise chinoise sur les tibetains et La 3eme pour voir comment la chine met un therme au manifestation qui la derange.